15h46
15h46
Le braillard de service invite ses ouailles à présenter leurs hommages les plus souples à l’être suprême, me tirant mollement d’une indolente léthargie de début de fin de semaine.
Notre exercice, ô combien ardu, de l’enseignement multilingue finissant à 12h30 le jeudi, oui mais sans pause du mercredi, arrêtez de râler…, ça donne quelques 60 bonnes heures de farniente bien gagnées.
Il nous est arrivé quelques recrues nouvelles à la rentrée de Toussaint, ce qui porte notre effectif à un bon 55, laissant mon porte-monnaie espérer une petite rallonge sur laquelle je ne cracherais pas, ma foi.
Pas que la vie soit difficile en soi, on a pas encore vu le bout du nez de la moindre petite crise ici, mais avec l’arrivée des impôts, et la Sécu des expats qui vient de me ponctionner autant que pour la transfusion d’un éléphant, je me retrouve ric-rac pour un ou deux mois. Donc, l’augmentation, si tu sais pas quoi faire, viens par là, je vais t’expliquer !
Adieu donc pour le moment les rèves de deux roues locaux pétaradants, on va reporter ça à février, hein, le temps que Dédé, mon cochon-tire-lire, se remplume un peu…
Sinon, je suis hyper content puisque j’ai reçu (enfin presque, pasque la lettre est encore en France chez le fiston qui doit me l’envoyer par mail…) un courrier de ma petite filleule du Népal. Je n’y croyais plus trop, j’avais tort. Du coup, je me tâte pour aller y faire un petit saut pendant les vacances de Noël. L’avion est bon marché, environ 100 roro, si on prend la compagnie locale Biman (avec Biman, t’es toujours en panne ! proverbe local...) et la vie là-bas qu'est aussi chère qu’ici. Alors, si j’arrive à me faire inviter pour tous les repas qui viennent jusque là, pourquoi pas ? ;-)
A cause que Noël ici, pays musulman je le rappelle, ça donne un grand vide intersidéral…
Voilà, voilà, pas grand-chose de très exceptionnel ces derniers temps, du boulot quoi, je vous fait pas de dessin, vous connaissez, faut bien remplir le frigo…
Le weekend ne devrait pas être morose pour autant puisqu’on commence ce soir sur la terrasse de l’immeuble avec l’anniv du tendre et cher de notre boss. Et, ouais, faut ce qui faut !
Pour la suite, ben, je sens qu’on va comater pour récupérer le reste du weekend vue la quantité de boissons illicites qui sont stockées dans la maison…
Allez, je vous raconterai ça. A Ciao, Bonsoir !